Boîte à outils du thème "Biodiversité"

Tout au long des Assises, retrouvez les ressources de ce thème dans cette boîte à outils. 

Approche sensible

  • Donner à voir et partager autre chose que des chiffres et des concepts.  
  • Retrouver l’émerveillement.
  • Reconnecter l’homme à la nature…vers une meilleure cohabitation avec le sauvage ?  

Dans le cadre des Assises de la Transition écologique, Orléans Métropole vous propose de vivre une expérience artistique et collaborative dans la Nature du Parc de Loire, à St Jean le Blanc.

Venez la découvrir et participez à la création d’œuvre de Land Art, conçue par Estrella Silvestro et Chantal Detry.

Créer un cocon pour faire éclore (ou ré-éclore) un regard nouveau sur son environnement ?

 

Plusieurs rendez-vous pour construire l’œuvre et échanger avec les artistes

Inscrivez-vous et rencontrez les deux plasticiennes :

samedi 6 mars, dimanche 14 mars et samedi 20 mars. 

Mieux comprendre l’œuvre

L’histoire du mot « encabaner » * est bien trop belle pour ne pas vous la raconter… Le verbe encabaner nous viens de l’histoire millénaire du vers à soie : en effet, les clayettes sont « encabaner », c’est à dire qu’elles reçoivent des petites branches permettant au vers à soie de créer son cocon. Cette cabane/cocon sert à la transition plus ou moins longue du vers à soie en papillon, le Bombyx.

Ainsi, le précieux cocon, récolte par l’Homme, deviendra fils fragiles pour l’élaboration d’étoffes prestigieuses.

Dans nos civilisations et cultures, l’humain se place le plus souvent au-dessus des autres êtres vivants. La Nature est un « espace » qu’il faut gérer, cadrer, dompter… Pour faire court, l’humain a presque toujours appris à exploiter la Nature, comme dit Gilles Clément « à faire contre la Nature et non avec ».

Ce Jardinier-Paysagiste reconnu pour ses concepts de jardin en mouvement et de jardin plane taire, nous dit aussi : « Sans le monde végétal, nous n’existerions pas… Le monde n’est qu’un, tout se tient. » Animaux, bactéries, végétaux, humains, tous ces habitants se rejoignent en un jardin qui couvre la planète.

« Le vivant fait le tour de la terre et nous sommes tous concerne s par son équilibre. »

Alors, si nous faisions comme le vers à soie ? Une transition plus ou moins longue pour aboutir à un regard nouveau ? Et si nous faisions AVEC la Nature et non contre ?

« ENCABANONS- NOUS », installation land Art, propose aux visiteurs la co-construction de plusieurs cabanes-cocons dans la Nature du Parc de Loire.

– C’est dans un premier temps : sentir, imaginer, de couvrir, respecter, apprendre, tisser, jouer, … créer un cocon-cabane

– Puis dans un deuxième temps : créer le lien avec les autres cocons-cabanes en tissant un « cordon » végétal de l’un a l’autre et « connecter » l’installation artistique sur le territoire du Parc de Loire.

– Ensuite, s’encabaner dans les cocons-cabanes c’est :

  • se prélasser, se lover, se sentir protégé pour un moment de rêverie
  • s’enrichir des secrets offerts par des « fenêtres » conçues pour orienter les regards des visiteurs à redécouvrir ou à voir autrement…
  • se mettre à l’affut des « habitants » vivants du Parc de Loire, pour s’enrichir de sa biodiversité …

– Enfin, l’installation Land Art « ENCABANONS- NOUS » c’est retrouver cette Nature trop absente de nos vie trépidantes, c’est offrir le sentiment d’avoir co-construit avec la Nature et ainsi donner du sens à des valeurs partagées.

– l’idée de partage et Co-construction équitable entre Nature inerte, Nature vivante, et Humain

– Comme la « transition » du vers à soie en papillon qui offre la création d’un tissage exceptionnel des fils de licats de son cocon, « Encabaner » notre corps et notre esprit c’est, en quelque sorte, construire et offrir une transition pour un nouveau point de vue, c’est œuvrer pour la création d’un tissage de nouvelles valeurs communes au vivant.

* 1 – Référence : « s’encabaner » Dominique Bachelart

Séminaire Education relative à l’environnement – volume 10 / 2012 – Recherches Réflexions – Habiter : L’’ancrage territorial comme support d’éducation à l’environnement.

« S’encabaner », art constructeur et fonctions de la cabane selon les âges.

Parmi les jeux d’enfance, la cabane tient une place spécifique dans le développement de l’être humain par les moments d’initiation, de transition, de socialisation, qui soutiennent l’évolution de l’enfant et de l’adolescent. Mais, si les jeux de cabane perdurent aujourd’hui, la pratique a évolué au fil des générations. Elle est alors significative de la place donnée à l’enfant dans nos aménagements et dans nos choix éducatifs. Cet article analyse les différentes fonctions psychiques et sociales de la cabane, comme art constructeur, apprentissage des relations à l’espace, aux autres et à la nature. Nous nous intéressons d’abord aux cabanes que construisent les enfants et aux processus de subjectivation, de socialisation et d’écologisation qui s’y déploient. Puis, nous explorons quelques formes de « cabanes » d’adultes, construites sous prétexte de chasse, de travail, de loisir. La pluralité de ces pratiques de cabanes est ensuite analysée comme pratique d’un lieu, expérience d’un mode d’habiter et questionnement d’une manière d’habiter contemporaine

Au programme

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4 séquences sont proposées.

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